PME, améliorez votre trésorerie en optimisant votre BFR

L’optimisation du Besoin en Fonds de Roulement (BFR) et une gestion régulière de la trésorerie sont indispensables à la pérennisation et au développement de toute entreprise, quelle que soit sa taille.

Pour prévoir et gérer sa trésorerie, il est impératif de bien comprendre les mécanismes de génération de trésorerie et d’optimisation du BFR.

Le BFR : Il s’agit du niveau de trésorerie minimum dont l’entreprise a besoin en permanence pour financer son activité. Il se calcule ainsi : actif circulant – dettes à court terme. Soit, schématiquement : créances clients + stocks – dettes fournisseurs.

Il apparaît donc évident que pour optimiser le BFR, il faut agir sur chacun des trois éléments :

  • Améliorer le DSO (délai de règlement clients) en négociant, lors de la phase commerciale, les délais de règlement et la possibilité d’émettre des acomptes, en facturant rapidement les clients et en n’hésitant pas à les relancer dès l’arrivée de la date d’échéance de règlement prévue ;
  • Améliorer le DPO (délai de règlement fournisseurs) en négociant les délais de règlement (pas uniquement le prix) lors du processus d’achat et en réglant les achats à l’échéance prévue, pas avant ;
  • Optimiser la rotation des stocks en cherchant à éviter de les immobiliser trop longtemps.

La Loi de Modernisation Economique (LME) fixe le délai de règlement à 30 jours fin de mois le 15 (soit 45 jours pour une facture émise en fin de mois) ou 60 jours date de facture. Le respect de ces délais, que l’entreprise soit en situation de client ou de fournisseur, est un bon point de départ pour l’optimisation du BFR.

 

L’Operating Cash Flow : Il s’agit de la trésorerie générée par l’activité. Soit, schématiquement : les produits générant une entrée de cash (ventes) – les décaissements (achats, salaires…). Pour le calculer simplement, il est possible de partir du résultat, d’y ajouter les charges non décaissables comme les dotations aux amortissements, de déduire les produits ne générant pas d’entrée de cash comme les reprises de provision ou d’amortissement et d’ajouter la variation des éléments du BFR (clients, fournisseurs, stocks).

La culture cash : Le renforcement de la culture cash au sein d’une PME, grâce à la maîtrise des deux notions simples que sont le BFR et le Cash Flow, permettra à l’équipe dirigeante d’intégrer la dimension trésorerie dans tout processus de décision et… de disposer des clefs pour dialoguer avec les partenaires financiers de l’entreprise (banques, actionnaires).

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